12 avril 2011

Etrange espoir

Il doit être près de 17h lorsque je me réveille, la bouche sèche, les orbites rougis. La fête de la veille avait duré trop longtemps, trop d'alcool, trop de tabac. Et cette blonde qui ne cessait de me regarder sans me voir. Pourquoi m'avait-elle à ce point angoissé et fatigué. Que vais-je devenir aujourd'hui ? Le téléphone sonne. C'est A, elle me parle d'une milonga ce soir dans un nouvel endroit. Elle me demande de venir. Elle a envie de danser. "Je ne sais pas, je vais voir". Je raccroche...

La voiture roule vite, sur l'autoroute je ne fais pas attention aux autres, je suis toujours sur la file de gauche à 180 et comme il fait très chaud, j'ai baissé la capote. J'écoute à fond l'album "Inspiracion Espiracion" et je saigne du nez...
A la station service, ça sent mauvais, les toilettes sont sales et il n'y a rien pour s'essuyer les mains. Dans le miroir piqué, un type me regarde... Je ne m'étais pas reconnu. Je vomis. Je crois que je suis encore amoureux d'elle. Je bois un, puis deux Jack Daniel's.
Il fait nuit. Pour rester sur l'autoroute, je dois suivre les feux arrière des autres voitures, les plus rapides. La radio parle d'un pays en train de disparaître sous une vague géante. Encore quelques secondes.
Dans l'entrebaillement de la porte, A est là, je sais qu'elle m'a toujours plu, je frissonne... Embujamiento, remembraza, mi taza de cafe.

Pochoir de Jef Aérosol

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