Une vie de danseur (extrait)
Je me dis qu'il doit y avoir pas mal d'hommes qui ont des problèmes un peu comme moi, à leur façon, suivant peut-être avec qui ils dansent. Mais ça, je le suppose parce que les hommes ne parlent pas trop d'eux entre eux, que ce soit de danse ou d'autre chose d'ailleurs... Au café peut-être quand il est bien tard, accoudés au bar...
Bref, depuis que je sais un peu danser, j'essaie de penser... Oui parce qu'avant je ne pensais pas trop à vous et aujourd'hui je ne fais que ça. Mais parfois mon tango ne vous dit rien ou bien vous dit trop, toujours difficile d'ajuster...
Mais bon je me suis mis à penser à vous, ainsi dès que je vous enlace, j'essaie de vous dire le plaisir que j'ai à vous serrer dans mes bras et croire, un moment,que ce tango ne vous décevra pas. Vous dansez alors les gestes que je vous offre, les attitudes que je vous chuchotte, les dédicaces que je vous envoie. Ravissement d'être ensemble.
Mais quelquefois j'ai cette crainte de ne pas m'être bien fait comprendre, de ne pas vous avoir bien parlé avec mon corps : mon barrage aura été défectueux, ma main se sera fait lourde sur vos reins, mon ouverture à vous, insuffisante... Terrible alors de vivre cette déception, de penser que ce que je croyais avoir, je ne l'ai finalement pas, ou pas encore...
Je vais continuer à travailler, à façonner mon style, à rendre ce tango délicat,et vous montrer ainsi que je pense encore à vous. Voyez plus haut !
Bref, depuis que je sais un peu danser, j'essaie de penser... Oui parce qu'avant je ne pensais pas trop à vous et aujourd'hui je ne fais que ça. Mais parfois mon tango ne vous dit rien ou bien vous dit trop, toujours difficile d'ajuster...
Mais bon je me suis mis à penser à vous, ainsi dès que je vous enlace, j'essaie de vous dire le plaisir que j'ai à vous serrer dans mes bras et croire, un moment,que ce tango ne vous décevra pas. Vous dansez alors les gestes que je vous offre, les attitudes que je vous chuchotte, les dédicaces que je vous envoie. Ravissement d'être ensemble.
Mais quelquefois j'ai cette crainte de ne pas m'être bien fait comprendre, de ne pas vous avoir bien parlé avec mon corps : mon barrage aura été défectueux, ma main se sera fait lourde sur vos reins, mon ouverture à vous, insuffisante... Terrible alors de vivre cette déception, de penser que ce que je croyais avoir, je ne l'ai finalement pas, ou pas encore...
Je vais continuer à travailler, à façonner mon style, à rendre ce tango délicat,et vous montrer ainsi que je pense encore à vous. Voyez plus haut !
1 commentaire:
Merci pour cette confidence masculine qui nous montre avec délicatesse que les hommes aussi ont leurs inquiétudes, qu'ils sont généreux et à l'écoute, et qu'ils osent l'écrire!
Jo, tanguera et peintre, www.jodeyris.com, et http://blog.ifrance.com/lesintangoruptibles
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