7 avril 2007

Vous et le Tango (suite et fin)

Revues, sites internet, voyage à Buenos Aires ou projet de s'y rendre, conférences, livres, etc. Les tangueros seraient-ils des intellos ? En tout cas, vous êtes désireux de connaître les racines de cette musique et vous estimez à plus de 60% que des hommes et des femmes font un travail magnifique en rendant compte de l'histoire ancienne mais aussi contemporaine du tango. Lecteurs de "La Salida" et de "Tout Tango", on vous a reconnus ! Si une majorité d'entre vous pense que la passion, la culture font le souffle du bandonéon aujourd'hui, vous êtes malgré tout environ 20% à trouver que le tango est victime, non pas du Medef, mais parfois de la mondialisation. Vous tirez une sorte de signal d'alarme en évoquant des cours aux tarifs horaires prohibitifs ou des prestations quelque peu onéreuses...

Pour l'influence que le danseur lambda peut avoir ou non sur le devenir du tango, c'est 50/50. Il y a ceux qui ont le sentiment de subir une inflation de figures dans les stages, figures qu'ils ne peuvent pas placer en bal ; il y a ceux qui souffrent des acrobaties de tangueros qui se croient seuls sur le plancher ou qui pensent épater la galerie mais pas de chance pour eux, y a pas de galerie !

Enfin une petite minorité (20%) pense que les associations peuvent influer sur le devenir du tango car il ne faut pas oublier, écrivez-vous, que les danseurs et danseuses de tango sont là, dans ces associations, et ils font vivre cette danse. Aussi trouvez-vous légitime qu'ils soient écoutés.

Malgré tout, vous êtes plus de 60% à trouver que ce qui va bien dans le tango est cette diversité d'endroits, de personnalités, de festivals... Plusieurs d'entre vous évoquent le tango nuevo et le tango électro qui ont marqué et marquent encore une évolution inévitable de la musique et de la danse. Mais vous soulignez également l'importance qu'il y a à connaître, à écouter et danser le tango d'hier.

Pour conclure le résultat de ce mini sondage (Voir message "En quête de votre avis") mais éminemment politique (sic), TempoTango laissera la parole à Marc Tommasi : "... Par ailleurs, ceci colporte l'idée que la vérité du tango serait attachée à sa forme et pas à son fond. Or, c'est bien à ce fond, cette chose où s'abîment les mots de Gavito, mais pas son art, qui en est la vérité...Le tango, art vivant, crée sans arrêt de nouvelles formes. La diversité des styles passés et présents est, sûrement, à Buenos Aires, la chose la plus frappante..." (In Tout Tango N°9/Octobre 2006).

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