Cityzen Café, el ultimo cafe
Il existe le café de Los Angelitos, le Café Dominguez, et autres "cafetin" tant chantés par les poètes du tango. Si Discepolo était encore vivant il aurait pu chanter le"Cityzen Café", cette milonga protégée du vent et de la pluie par un théâtre et un cinéma. Il aurait parlé des amis qui s'y retrouvaient autour d'une sangria au vin blanc, sous le regard ému de ceux et celles qui ressentent l'émotion du tango mais ne le dansent pas encore.
A nouveau une milonga s'est éteinte... Le petit café de Lily a rendu l'âme. Il reste (combien de temps encore ?) le théâtre et le cinéma comme deux orphelins qui n'ont plus "Cityzen" à protéger. Quelques spectateurs qui sortent de l'une ou l'autre salle s'arrêtent un court instant sur la place et il leur semble entendre Canaro jouer "El adios" ou le Gotan "Santa Maria"...
Notre histoire est terminée avec ce petit café... Mais il faut continuer à danser, prendre un petit chemin qui nous conduira à un cafetin qui déjà ouvre ses portes, pousse les tables, et lance son bandonéon.
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