Série noire pour un tango
Dans la chambre de l'hôtel gisait, à demi nu, Eduardo. L'inspecteur Carleton eut un haut le coeur à la vue de la plaie béante d'où un filet de sang n'en finissait pas de s'écouler : la gorge avait été tranchée. Net.
Un Doble A avait été renversé sur le parquet... L'inspecteur traversa la pièce et se rendit dans la salle de bain. Ce qu'il vit dans la baignoire le bouleversa : le vinyle "Miguel Calo y su orquesta/Canta Raul Baron" avait été brisé, piétiné, dépecé. Le flic donna un violent coup de poing dans le miroir : "Nom de dieu, deux crimes : un bandonéoniste et un tango".
"Tango Parano", "Bastille Tango", "Le tango des assassins",
"Le retour du professeur de danse", "Adieu mes jolies", "Le quintette de Buenos Aires"...
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Qu'ils sont beaux et évocateurs ces titres de polars dont l'univers glauque est lié à la passion, à la précision, à l'étreinte, bref au tango.
Le texte est de "Paroles... et Tango", il n'appartient à aucun des polars cités.
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