Paroles de femmes : bonne fête !
«Le tango est un monde où l’homme et la femme se réduisent à leurs traits essentiels, aussi dépouillés que des chiffres. Harmonie du dissemblable, ils ne sont pas l’opposé l’un de l’autre, rien qu’une brisure de l’image et leur seul terrain d’entente étant une ligne de fuite. Obliquement. Comme s’ils dansaient à jamais sur le pont d’un bateau qui les avaient amenés jusque-là. Tangage d’une éternelle navigation ». Alicia Dujovne Ortiz. Extrait de "Femme couleur tango". Edition Grasset.
"C'est vrai que le rôle de la femme dans le tango est compliqué. On est interprète de la proposition de l'homme, de sa musicalité, mais puisque l'homme invente dans l'instant on a aussi une part dans son inspiration... On danse à part entière, on exprime quelquechose de très intime de soi, mais on n'est pas décideur de la danse. On peut seulement choisir avec qui l'on préfère danser..." Judith Elbaz. In La Salida N°51.
"En réalité, elle peut utiliser ses propres armes et “liquider” l’homme : il commande, mais elle sait lui briser le cœur. Sinon, le tango n’aurait aucun sens..." Adriana Varela à propos de la femme dans le tango.
"C'est vrai que le rôle de la femme dans le tango est compliqué. On est interprète de la proposition de l'homme, de sa musicalité, mais puisque l'homme invente dans l'instant on a aussi une part dans son inspiration... On danse à part entière, on exprime quelquechose de très intime de soi, mais on n'est pas décideur de la danse. On peut seulement choisir avec qui l'on préfère danser..." Judith Elbaz. In La Salida N°51.
En photo : Libertad Lamarque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire