Les philosophes et le tango argentin

Lacan : "Le supposé danseur de tango est en réalité une identification avec l'un de ses professeurs ; ainsi, chacun danse avec des images, des références à un modèle et par conséquent il n'est jamais lui-même. Finalement, il est autant dansé que dansant !"

A un danseur de tango qui interrogeait Socrate à propos de mal de dos et de crampes dans les jambes ressentis après une milonga : "C'est que tu ressens les douleurs, ô mon cher tanguero, douleurs non de vacuité, mais de plénitude" lui répondit le philosophe !

Le Divin Marquis de Sade à propos du tango argentin : "Comment un loisir donnant autant de jouissance pourrait-il être nuisible? La danse est une fantaisie inoffensive. Le tango est un aimable divertissement qui doit être enseigné dès l’enfance aux garçons et aux filles."

Karl Marx : "L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des danses : la danse bourgeoise (la valse de Vienne) contre la danse prolétaire (le tango argentin). Mais le tango argentin, c’est aussi l’opium du peuple, qui permet, en créant l’illusion d’un bonheur, de supporter l’aliénation."

Pour que rien, jamais, ne tombe dans l'oubli

Quel rapport entre l'un des plus beaux villages du Luberon et le poète né dans la province de Buenos Aires il y a tout juste 100 ans ? La Semanargentina rend hommage à Atahualpa Yupanqui du 28 juillet au 3 août à Bonnieux (Vaucluse) en présence de comédiens et chorégraphes comme Sylvie Thomas, Duende, Catherine Pruvost... Le tout proposé par la compagnie Pies y manos qui présentera sa dernière création "Sentires que nunca se haran olvidos " avec Maria Filali et Jorge Rodriguez.

"Paroles...et Tango" a choisi cette vidéo pour saluer le poète et guitariste Atahualpa Yupanqui. Certes, l'image et le son ne sont pas de très bonnes qualités mais l'émotion est là pour celui qui sait regarder jusqu'à la fin. Atahualpa Yupanqui est décédé le 23 mai 1992 à Nîmes.

Toutes les infos en cliquant sur la Compagnie Pies y manos.

Le tango de l'été !

Il fit quelques pas devant le miroir et admira son allure. Ravi, il se dit qu'enfin il avait la démarche d'un tanguero. Maintenant l'affaire était dans le sac, tous ces emmerdeurs qui voulaient qu'on les regarde évoluer allaient devoir bien se tenir ! De Menton à Aix, de Pressac au tango volcanique, en passant par Tarbes et Cordes, sans oublier la grande croisière et le marathon de Castelnau, son été tango n'allait jamais s'arrêter. Cependant, il lui restait un point à régler : La femme ne lui avait pas encore dit oui, d'autant plus qu'elle venait de casser le talon d'une de ses chaussures. Il n'aimait pas ça du tout, mais alors pas du tout...